Après l’important programme lié au Jeux Equestre Mondiaux, que nous avons pu financer grâce à la création du Club des Entreprises Mécènes du Haras national du Pin, notre association s’est orientée vers les actions de « french-touch », complémentaires des grands projets nés par le Conseil départemental.
DES HARAS ROYAUX À L'INSTITUT FRANÇAIS DU CHEVAL ET DE L'ÉQUITATION
Plus de trois siècles au service de la plus noble conquête de l’homme
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Confronté à l'obligation d'importer des chevaux pour répondre aux besoins de ses armées, le roi Louis XIV charge Jean-Baptiste Colbert, intendant des finances, d’organiser les haras et l’étalonnage public afin d’améliorer les races chevalines et accroitre la production de chevaux de qualité "pour l'agriculture et pour la guerre".
L’arrêt du Conseil du Roi du 17 octobre 1665 organise l’administration des Haras royaux.
Cet édit - et ses adaptations suivantes, sont accueillis avec plus ou moins d’enthousiasme par les populations locales. Toutefois, des résultats commencent à apparaitre -notamment au niveau du maillage territorial et de l’accueil d’étalons, lorsque la Constituante du 29 janvier 1790 les supprime au nom de la liberté individuelle.
Pressé par les mêmes besoins et disposant des pouvoirs nécessaires, Napoléon établit les Haras Impériaux le 4 juillet 1806 et place cette institution sous la tutelle du Ministre de l’intérieur.
Il développe le maillage du territoire en fonction de l’intérêt des races locales autour de dépôts d’étalons, qu’il complète par un réseau de « stations », où ils sont mis à disposition des éleveurs pendant la saison dite de « monte ».
Ces dépôts sont fréquemment installés dans d’anciens monastères, devenus biens nationaux lors de la révolution. En effet, tant leur implantation que leur organisation – cloitre, chapelle, bâtiments agricoles, sont particulièrement adaptée à cette activité.
Globalement, ce schéma évoluera peu pendant ses deux siècles d’existence, dans un monde en constante évolution, et qui connut de nombreux soubresauts parfois particulièrement violents. Cette institution vécut surtout la seconde révolution industrielle (1870-1914), dite la « Belle Epoque » au cours de laquelle elle connut son apogée. A partir de 1900, la place du cheval dans l’organisation de la production économique disparait progressivement.
De l’objectif initial essentiellement militaire, les Haras se tournent progressivement vers les sports hippiques, puis les sports et loisirs équestres dans la seconde moitié du XX siècle. Ces fonctions n’étant pas dans les attributions de l’état, une adaptation des structures s’avérait nécessaire. Sa réalisation se fit en deux étapes :
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2 juillet 1999 : création de l’Établissement Public Administratif « Haras nationaux » :
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Absorption de l’Institut du Cheval ; Arrêt de l’étalonnage public ; cession des étalons et des ensembles immobiliers.
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1er janvier 2010 : création de l’Institut Français du Cheval et de l’Équitation, regroupant l’École Nationale d’Équitation -dont le Cadre Noir, et l’E.P.A. Haras nationaux, avec deux missions complémentaires :
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Institut technique, chargée de l’administration de la filière équine, et de son développement.
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Centre de Formation et de conservation du patrimoine culturel des Haras nationaux et du Cadre Noir.
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À l’aube du programme de restructuration, les 22 dépôts régionaux toujours en activité détenaient encore les matériels et les compétences nécessaires pour leur activité.
Devenu historique ou culturel, le sort de ce patrimoine particulièrement fragile devenait incertain.
Création de la Société des Amis des Haras nationaux
Partant de ce constat, vingt personnalités bien connues du monde équestre, ont constitué le 15 décembre 2008, sous l’égide de Monsieur Jean-Paul Guerlain et avec le soutien de Madame Danièle Mars, ont créé la Société des Amis des Haras nationaux avec pour mission la sauvegarde et la transmission des éléments de ce patrimoine.
Intervenant en collaboration des responsables de sites, la S.A.H.n. put agir d’une façon originale et adaptée, en créant notamment des partenariats et favorisant l’intégration de la formation et l’insertion dans la réalisation des programmes. Leur soutien sans faille, ainsi que celui des donateurs a permis la réalisation des actions présentées dans la partie « nos actions ».
Evolution de la Société des Amis des Haras nationaux
L’évolution de la gouvernance des sites a rendu moins adaptées les interventions directes de la SAHn en leur faveur. Elle s’attache donc désormais à la sauvegarde de la mémoire des Haras nationaux, patrimoine immatériel particulièrement fragile et dispersé.
Cette évolution s’inscrit dans la logique des actions déjà menées, et est rendue possible grâce à la qualité des relations établies précédemment avec les agents.
Ce programme, baptisé « SAHn-Medias » est présenté dans les pages « Notre photothèque », qui en détaille les bases, et « Notre programme », qui présente notamment ce qui en sera la première œuvre.